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Nord du Golfe de Gascogne

L'année dernière, nous étions parti avec Didier, faire un petit tour au nord de la Bretagne. Cette année, à la fin de l'été, c'est le sud de la Bretagne qui nous intéresse. La liste des pays qui peut nous accueillir se réduisant de jour en jour, il est plus sûr, pour finir la saison, de choisir une destination en France, et c'est là que je peux voir qu'il y a quand même beaucoup d'îles autour de la France, dont certaines où je ne suis pas encore allé.

On décide donc d'aller faire un tour en Bretagne, au nord du Golfe de Gascogne, entre Quiberon, Belle-Île et l'Île de Ré.

On part un peu avant 10h pour faire le trajet en direct vers le Golfe du Morbihan.


C'est la première fois que je faisais ce trajet avec l'arrivée au-dessus du Golfe. C'est très beau.


Ensuite, direction Quiberon. C'est une presqu'île, et compte-tenu des distances et de la position de l'aérodrome, l'arrivée se fait en direct sur la mer. Heureusement qu'il y a un AFIS, ce qui simplifie les approches.


Cet atterrissage, c'est uniquement pour se poser sur l'île, le but est d'aller manger à Belle-Ïle. On descends donc de l'avion pour aller payer la taxe. On va vers la tour, et on ouvre la première porte que l'on trouve : on se retrouve dans un bar, tout le monde, 10 à 15 personnes, appuyé sur le bar, sans masque, en train de discuter fort et près à boire dans le verre de l'autre, nous font refermer la porte et faire demi-tour rapidement. En plein Covid, c'est un peu étonnant.

On trouve ensuite la bonne porte en montant un escalier métallique, et on se retrouve à la tour, où l'ambiance est toute autre : paiement sans contact et gel pour se désinfecté les mains dès l'entrée.

On repart dans la foulée pour un tout petit vol de 10 minutes direction Belle-ïle.


C'est un peu pareil que l'arrivée sur Quiberon, mais avec beaucoup moins de monde. Le terrain est au milieu de l'île. On fait un tour de piste (à l'envers mais on est tout seul) et on atterrit avec un fort vent de travers, ce qui ne semble pas poser vraiment de problème, mais la tour nous demande comment ça se passe, pour les avions suivants. On pose, direction le parking.


Ensuite, on marche pendant une demi-heure pour aller en direction d'une crêperie que j'avais repéré sur la carte. Difficile de trouver des restaurants ouverts en cette période de Covid, et après une balade dans la campagne, on arrive à Bangor, un petit village, et au détour de rue, on est rapidement devant Chez Renée, une crêperie locale avec une belle terrasse ouverte aux visiteurs. On fait un peu la queue, mais on arrive à manger en une heure, et c'est très bon.


De retour à l'aérodrome, on marche jusqu'à notre avion, et on voit un Cessna arriver. En fait, c'est l'un des Cessna de Pithiviers. On s'approche pour leur souhaiter la bienvenue. On ne connait pas les pilotes, mais c'est toujours sympa de voir des pilotes des environs là où on va, et c'est souvent le cas au bord de la mer (lisez la suite).


Ensuite, on part de Belle-Île vers l'ïle d'Yeu. C'est vers le sud-est, et il y a 2 routes envisageables : l'une directe, en pleine mer, ça pourrait être amusant, et ça ne dure que 20 minutes, ou l'autre, plus sympa à notre avis, celle qui longe les îles et passe devant l'estuaire de la Loire avant de rejoindre l'île d'Yeu du côté du continent.

C'est cette deuxième solution que l'on choisi, plus sympa, car on est en mer, mais toujours en vue des côtes, ce qui est un peu moins stressant et plus agréable aussi.

On longe donc les îles de Houat et Hoëdic avant de viser le Croisic.


Ensuite, on voit des bateaux bizarres pas trop loin donc on va voir.


Puis direction l'île d'Yeu, en direct.

Mais avant d'atterrir, comme il n'y a pas grand monde en l'air, on fait un petit tour autour de l'île, on regarde les ruines et les criques, un vrai plaisir, et pour Didier, quelques bons souvenirs.


Puis on atterrit et on va se garer sur un parking. Je vois un avion un peu ancien, je me dis que ça va plaire à Didier, donc on va se garer juste à côté.


Et une fois qu'on sort de notre avion, on entend nos prénoms, car en fait, le pilote de l'avion ancien en question, c'est Rémy, un pilote du club, qui est parti il y a quelques années et vole sur la côte atlantique.

On discute un moment, et ils repartent.

Ensuite on fait de même, en contournant l'île puis en visant le continent.


Une fois sur les côtes, on rejoint La Roche sur Yon pour faire le plein.

Après ça, on rentre, et on regarde un peu où on passe, et on s'aperçoit qu'on passe au-dessus du Puis du Fou. On fait un tour par curiosité ...

Sans se doutait que c'était presque mon dernier vol de l'année, on rentre sur Orléans, après avoir passé une belle journée en l'air !