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Arrivée en Grèce

Après plus d'une heure de car pour rejoindre l'aéroport, il faut partir pour la Grèce. Mais avant cela, il y a quelques petites choses à voir et à faire.

Tout d'abord, nous sommes en Asie, il faut passer en Europe. Pour cela, on doit traverser le Bosphore, c'est un détroit entre la mer Noire et la mer Méditerranée à Istanbul. Après plusieurs informations contradictoires, on reçoit enfin l'autorisation de le survoler. Pour cela, on va passer au nord, pas exactement sur la mer Noire, mais un peu en-dessous, puis on le longe jusqu'au sud, 1500ft maximum et 100kt max.

On décolle tous les uns après les autres. La vue est superbe dès le décollage, avec quelques collines, puis on arrive sur le Bosphore !

C'est vraiment magnifique, voici quelques photos :


Ensuite, direction l'aérodrome de Tekirdag Corlu (aucune idée de la prononciation !). C'est à l'ouest d'Istanbul. L'AFIS du terrain est débordé, il nous envoie nous intégrer à 1500ft alors que d'autres avions sont en tour de piste, je m'énerve un peu car c'est une situation dangereuse. Finalement, il nous envoie sur la vent arrière de l'autre côté et tout se passe bien.

On refuel et on repart. Le problème est que le matin, on est parti de l'hôtel tard. L'organisateur a mal compris une remarque des participants : on veut se coucher plus tôt, et il a compris qu'on voulait se lever plus tard. Voler le matin est bien mieux que l'après-midi (moins d'orages, moins de turbulences, moins chaud, et pas peur d'arriver tard à cause de la nuit). Donc le premier vol a été fait à 13h au lieu de 9h.

Une fois le refueling effectué, départ pour la Grèce. Encore une heure pour la douane (on est 40 personnes à passer et il faut vérifier, tamponner, ... chaque passeport), et on décolle à 17h10. On nous informe que l'aéroport de destination est ouvert pendant une période de 2h, entre 18h30 et 20h30, car après, le soleil se couche. L'ouverture aurait pu être faite plus tôt, car c'est sur préavis.

On décolle donc, sachant qu'il y a des orages en Grèce et qu'il faudra faire avec.

Arrivé dans la zone des orages, l'équation est assez complexe : il y a des orages un peu partout, de la grêle même à certains endroits ; il y a la nuit qui va bientôt tomber ; on a aussi des montagnes qu'il ne sera pas possible de contourner mais à travers lesquelles il faudra passer !

Au moment d'arriver vers Thessalonique, il y a alors 2 options : continuer dans cette zone incertaine, ou bien se dérouter à Thessalonique. Après quelques tours autour de la zone, la plupart des avions s'y aventurent. Nous sommes prudents, on en parle dans l'avion et on décide de se dérouter. En même temps, l'organisateur décide aussi de se dérouter, mais ne le dit que tardivement à la radio. Il va à Thessalonique. Au moment où nous demander de faire pareil, la tour nous indique que ce n'est pas possible, il y a de la grêle sur le terrain avec de violents orages.

Pendant qu'Annie pilote et fait des tours dans la mer Egée, je cherche un endroit où aller. Il y a beaucoup de terrains militaires. J'appelle le premier, Larissa. Je leur demande s'il est possible d'atterrir. Ils répondent que c'est un terrain militaire et qu'il faut une autorisation et qu'à première vue, ce n'est pas possible. Je leur réponds ok, je vais voir ailleurs mais si je ne trouve pas, je viendrai sur leur terrain quand même. OK.

J'essaie un autre terrain : Skiathos. C'est une petite ïle, au Nord d'Athène, où a été filmé Mama Mia. Je ne le savais pas à ce moment-là, et je les contacte pour demander à atterrir chez eux en déroutement pour cause météo. La réponse a été ok, mais il y aura des frais. Combien ? 400€ environ. Si vous êtes membres de l'AOPA, ça sera 200€. Oui, c'est parfait ! Un peu cher mais c'est une option viable dans notre situation, et au moins, les choses sont claires.

Nous arrivons donc sur cette île perdue au milieu de la mer. L'approche est magnifique : la piste est entre une colline et une petite montagne, à un bout de l'île, et va du port à la mer, donc la mer à chaque bout. Superbe !!!


On atterrit donc là vers 20h. Malheureusement, pas d'essence. La FFA prend en charge la nuit d'hôtel du déroutement, et il faudra rejoindre les autres demain à Ioanina pour l'essence. Heureusement, notre réserve de 90l est là, disponible, pour demain matin.


Côté organisation : pas de nouvelle de l'organisateur ! Il y a vraiment un défaut de se point de vue, j'y reviendrai plus tard.