FredVoyage

5ème leçon de pilotage

Debout vers 7h30, motivé, le temps est beau, tout ce qu'il faut pour pouvoir faire ce qui est prévu : aller à Dreux en DA-20.

Arrivé à 9h à l'aérodrome, Manu est bien là, prêt et confiant : on pourra décoller et aller à Dreux. On a donc commencé le briefing qui était sur l'incidence et la vitesse, puis sur le conservateur de cap (où j'ai appris pas mal de chose sur les caps), entrecoupé par un petit déjeuné avec croissants, dans la salle de pause avec Valérie et son élève.

Vers 9h30, prêt à partir, enfin presque, CATASTROPHE : le temps se couvre et une chape de brouillard couvre l'aérodrome (apparemment seulement quelques km autour). Fini le voyage à Dreux, le café avec Maman, plus rien, le rêve s'écroule...

On a du attendre 11h15 que le brouillard se lève pour pouvoir décoller et faire quelques exercices. En attendant, on a pris du temps pour aller dans l'avion et voir un peu comment les instruments se présentent, en détail, ainsi que voir comment le moteur fonctionne, ce qu'est une magnéto notamment, et comment les circuits électriques fonctionnent. C'est assez intéressant notamment par rapport au théorique qui contient quand même beaucoup de questions sur le sujet.

Ensuite, on a enfin pu prendre l'avion. Décollage en piste 05 (vent 060, 8kt), c'est moi qui l'ai fait, mais l'avion m'a bien aidé. Ce qui est étonnant, c'est qu'à 65kt, vitesse de décollage, il n'y a rien eu à faire, l'avion a déjà décollé tout seul, il suffit de gérer la vitesse en gardant son nez en l'air.

On a fait quelques exercices, notamment des changements de cap et des adaptation d'incidence par rapport à une vitesse, notamment.

Le vol s'est bien passé, sauf un point important quand même : je me rends compte régulièrement depuis le début que les leçons sont fatigantes, et pour cause : il y a plein de choses à faire lors d'un virage par exemple, et l'avion tourne assez vite, donc il faut quasiment imaginer le virage du début à la fin avant même de l'avoir commencé afin d'éviter toute erreur lors du virage (avion qui descend, monte, ou bien continue à tourner au-delà de l'objectif), et tout ça, c'est fatigant, stressant et honnêtement, difficile. Je pense que c'est simplement une question d'habitude, ça ira mieux quand j'aurai eu l'occasion d'en faire un peu, mais pour le moment, c'est pas évident !

Manu a décidé vers la fin du vol, que je serai capable de rentrer à l'aérodrome simplement en suivant sa voix ... donc il m'a dit tout ce qu'il fallait faire pour bien préparer l'atterrissage, et tout s'est bien passé ... sauf qu'à 1 Nm ou 2 Nm de la piste, qui arrivait presque dans l'axe, un autre avion, piloté par son pote Michael, revenait du largage des parachutistes, et Manu a décidé de lui laisser la place, donc en finale, on a remis les gaz et on a fait un grand tour complet, pour ensuite revenir et poser l'avion. L'atterrissage s'est bien passé, je n'ai peut-être pas assez tiré sur le manche, mais on est bien arrivé, et on dira que globalement, c'est moi qui ait posé l'avion ... pour l'Histoire !

Le vol était donc intéressant, mais je ne suis pas vraiment content de moi, car à un moment, lors d'un virage, je n'ai pas contrôlé l'altitude et l'avion a perdu plusieurs dizaines de pieds, ce qui aurait pu être dangereux, j'étais un peu perdu à devoir tout vérifier (dehors pour la sécurité, dedans l'altimètre, la vitesse et surtout le conservateur de cap pour savoir où ressortir). Je ferai mieux la prochaine fois, mais quand même, j'ai honte !

Comme la semaine dernière, j'ai fait le plein, et on n'a pas eu le temps de faire un débriefing mais globalement, Manu a trouvé le vol pas mal, il en était content, plus que moi !

Seul hic à la fin : Manu voulait me demander si j'avais bien rempli la fiche de retour, mais il n'a pas pu : il avait oublié mon prénom. Ca fait plaisir !!!

Bye bye Dreux, on verra dans longtemps maintenant ...