Hier, je vous ai parlé des problèmes que l'on a eu pour trouver le Riad. Voici une photo pour illustrer, c'est la "rue", certains diraient le "couloir" pour accéder au Riad :

La soirée s'est terminée vers minuit après avoir mis en ligne mon article, ce qui fait, avec les 2 heures de décalage horaire avec l'Espagne, une journée de 26h, il fallait donc en profiter. La nuit, par contre, a été agité. D'abord, il fallait savoir que l'appel à la prière était à 4h du matin, ça réveille ! Le coq aussi n'a pas arrêté de "chanter" toutes les 2 minutes. Il n'avait pas remarqué que le soleil s'était couché depuis longtemps. Finalement, c'est la sonnerie du téléphone qui a eu raison de mon sommeil, vers 8h du matin.

Une fois la nuit terminée,le matin était très bien. Tout d'abord, j'ai pris la douche la plus agréable du séjour, pas de problème d'eau chaude ou de pression, ni de place, c'était parfait.

Ensuite, le petit déjeuner, inclus dans le prix de la chambre pour 2 (chambre à 500 DH, soit 45€) nous a été servi sur la grande table au milieu du riad, et était copieux :

Ensuite, on a pris quelques photos du Riad, sur la terrasse :

ou bien à l'intérieur :

C'est très certainement le meilleur Riad aux alentours, je ne regrette rien.

On est ensuite reparti par la Médina, ça me donne l'occasion de vous montrer une photo de la porte principale :

On a ensuite repris la route pour Casabanca. Comme hier, on a fait une moitié du trajet sur l'autoroute, en faisant une pause à Meknes pour manger le midi, et la deuxième partie, on a pris une route secondaire qui passe dans la campagne et à travers des villages qui ne doivent pas voir passer beaucoup de touristes.

Comme on me l'a fait remarquer, les paysages sont vraiment très verts, la plupart des gens vivent de l’agriculture et apparemment dans ces régions, tous les espaces sont cultivés, principalement en céréales ou avec des arbres fruitiers.

Quelques endroits restent encore intactes, mais c'est parce qu'ils ne pourraient pas être cultivés :

On est ensuite arrivé à Casablanca, qui a maintenant un tram. On ne l'a pas vu, il ne roule peut-être pas encore, mais on a vu les rails et les cables ... et les rues qui ne sont plus autorisées aux voitures, il a fallu improviser et on s'en est bien sorti, Nico au volant, et moi à la navigation. Conduire en Espagne n'était déjà pas facile (pour tourner à droite, la plupart des espagnols se mettent sur la file de gauche, et au feu rouge, ils démarrent bien avant le vert, quand le bonhomme passe au rouge pour les piétons), les marocains font un peu pareil, ou plutôt pire puisqu'il n'y a pas de file, même si elles sont dessinées au sol.

La mauvaise habitude que l'on a pris au Maroc et qui nous aurait déjà valus un retrait de permis en France est qu'ici, il faut dépasser sur les lignes blanches continues, sinon on se fait dépasser mais on ne dépasse pas. Rassurez-vous, on n'a pas eu d'accident, on est bien arrivé. Le seul événement de dernière minute est que Richard, un ami que l'on venait voir à Casablanca, a été rappelé en France à la dernière minute, il devrait être de retour samedi juste avant notre départ.

On a donc mangé au presbytère avec un autre prêtre, et on va sortir faire un tour pour poster cette article avant de prendre une bonne nuit de repos bien méritée.